time, the light;

off it goes.

***

le temps, la lumière; toujours ce rappel de l’éphémère, de ton corps qui se métamorphose lentement en un autre corps. ce corps ne te sera jamais étranger, puisque tu t’y familiarises au fur et à mesure qu’il se transforme. tu aimerais parfois te retirer de ta matière et t’observer changer, en retrait. après un certain temps, tu rapatrierais tes formes en y glissant ton esprit comme dans un gant neuf. tu manierais ta peau afin de l’attendrir, puis tu épouserais les tréfonds, sans doute, avec cette complicité qu’ont les étrangers heurtés d’un coup de foudre.


Leave a Reply