elle est fantôme dans la pièce, sous le noir du plafond. on ne voit pas son visage, mais on voit le visage de sa mère sur le secrétaire derrière elle. on voit les gravures dans le creux du vase, la broderie fine sur le coussin. la brume monte vers ses cheveux de l’aube et je me souviens de jardins fertiles, sans chaleur. sur son aile, il y a ta bouche entrouverte; sur son aile, ta parole qui s’attache et qui s’envole avec elle.